Je vais commencer par parler d'un super film, j'ai nommé Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard
Je vous vois venir, là vous vous dites "C'est quoi ce bordel, rien à voir avec la culture geek ce truc. Et en plus, les abrutis de Télérama ils aiment ça!!!"
On va se calmer tout de suite. Je vais expliquer pourquoi j'aime ce film, et tout arrivera en temps voulu.
D'abord, le film est sorti en 1965, dans le courant de la Nouvelle Vague, cher aux cinéphiles.
Le pitch (ou le douap, pas de jaloux) : Ferdinand, un jeune homme comme les autres, décide de s'enfuir avec Marianne.
Une histoire finalement très simple, pas très recherchée. Seulement, l'ami Godard rajoute quelques petits trucs :
-Une scène de fête au début du film, avec des invités qui ne se parlent qu'en citant des publicités. A la fois critique de la surconsommation et clin d'oeil à la sous-culture, pas mal pour les premières minutes.
-Le découpage du film est aussi particulier. Des chapitres, comme dans un livre, mais Godard ne se gène pas pour en sauter un certain nombre, pour se concentrer sur les moments importants.
-Ferdinand, dans une scène, s'adresse directement au spéctateur. Ca m'a vraiment surpris, mais c'était assez marrant.
-Entre les chapitres, les deux personnages lisent des textes de l'album des Pieds Nickelés qu'ils transportent. On s'en rend compte assez tard dans le film. J'ai bien rit, parce que je pensais qu'il s'agissait de poèmes ^^
-Enfin, le moment hilarant du film est un dialogue avec un fou. Ledit fou entend des choses. Mais qu'est-ce qu'il entend? La musique du film pardi! C'est magistral, très bien tournée comme scène, et j'en ris encore.
Quand à la violence, si elle est présente, elle est dédramatisée, presque normalisée, et donc non choquante.
Ca ne vous rappelle pas un grand cinéaste, qui a apporté beaucoup à la culture geek?
Un indice, son nom commence par un T, et fini par un O ;)
Donc voila pourquoi à mon sens, ce film est vraiment à voir pour passer un très bon moment. Et je préviens tout de suite que je n'émet pas de jugement sur l'homme. C'est seulement son film qui m'intéresse.